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Policy Makers

La Palestine entame sa transition vers des modes de vie plus durables

Les modes de vie et de consommation non durables actuels représentent l’une des principales causes de la dégradation de l’environnement en Palestine. La consommation de ressources, la pénurie d’eau, la pollution, la génération de déchets ou la perte de biodiversité font partie des problèmes environnementaux que la Palestine doit affronter en raison de ses modes de consommation et de production. La Palestine s’est engagée à promouvoir et à améliorer les modes de vie durables ainsi que l’éducation. Nous découvrirons ici comment elle entame sa transition vers des modes de vie plus durables.

À l’heure actuelle, le mode de vie en Palestine génère de nombreux impacts environnementaux. Parmi ceux-ci se trouvent la dégradation des sources d’eau, en raison de la grande disparité entre la demande en eau et la disponibilité, résultat d’une population et d’une urbanisation croissantes avec des ressources limitées en eau ; une collecte et une élimination des déchets solides inadaptées dans les zones résidentielles ; ainsi qu’une collecte et un traitement des eaux usées inappropriés. La biodiversité est menacée et en danger en raison de comportements humains négatifs tels que des formes de chasse non contrôlée, l’abattage des arbres ou le surpâturage. Le développement de l’agriculture intensive et l’expansion urbaine entraînent une désertification et l’érosion des sols tout comme les déplacements et la croissance de population occasionnent une pollution de l’air. Des modes de vie durables et une éducation peuvent aider à répondre aux besoins essentiels et permettre un niveau de vie plus élevé pour les citoyens tout en réduisant la dégradation de l’environnement et l’épuisement des ressources. Toutefois, un changement au niveau des connaissances, des attitudes et des comportements des consommateurs est tout d’abord nécessaire. Le rôle du gouvernement et des autres institutions est d’encourager, de sensibiliser et d’illustrer ce nouveau mode de vie durable. Comment la Palestine fait-elle face à ce problème ?

Le nombre de véhicules immatriculés en Palestine est de 217 130. Les véhicules privés immatriculés représentent 74,1 % du nombre total de véhicules, ce qui indique une attitude positive généralisée des citoyens quant à la possession d’une voiture privée. Ce phénomène a contribué de façon négative au contrôle de la pollution de l’air.


La Palestine facilite la transition vers des modes de vie durables en aidant à la création d’une nouvelle vision du développement durable. Les principaux outils mis en place par le gouvernement de la Palestine afin d’encourager les modes de vie durables comprennent un cadre institutionnel et réglementaire ainsi que des instruments économiques et d’informations. Certains exemples de ces pratiques sont la mise en place d’une sensibilisation et d’une éducation environnementales ainsi que la création d’une administration et de ministères du développement durable ; la conception et la mise en œuvre des lois et des politiques associées ; l’application d’instruments économiques tels que le principe du pollueur-payeur ; la mise en place de campagnes de sensibilisation environnementale ou l’intégration de perspectives environnementales dans les programmes d’enseignement.

 

La banque de Palestine a lancé une initiative sur les prêts verts il y a environ un an. Le programme offre de petits prêts aux exploitants et aux ménages afin de les encourager à utiliser des technologies vertes.