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Cartographie des instruments financiers dans la région MENA

Nos responsables entendent fréquemment que l'accès au financement est l'un des facteurs de première priorité à aborder dans l'écosystème des éco-entrepreneurs et il doit aller de pair avec d'autres initiatives comme le renforcement de capacité, le soutien technique et le soutien politique. Par conséquent, au cours des deux dernières années et parallèlement à ces activités développées par le Programme d'Entrepreneuriat Vert, SwitchMed s'est associé à la Fédération Européenne des Banques Éthiques et Alternatives (FEBEA). Le programme, guidé par le but d'établir un Réseau d'Investissement à Impact Vert de SwitchMed, a œuvré pour identifier et attirer d'autres réseaux d'investissement ainsi que des secteurs financiers nationaux et internationaux dans la région MENA. Nous menons donc des missions spécifiques dans 5 pays pilotes (Égypte, Tunisie, Maroc, Jordanie et Liban) pour évaluer l'écosystème de financement et l'intérêt des institutions de financement concernant les investissements dans des activités éco-innovantes ou vertes.

Le Maroc propose un petit écosystème pour le développement et le soutien financier de startups. Le manque de financement disponible, particulièrement pour les startups et plus spécialement pour les éco-entrepreneurs est confirmé par le fait que les banques craignent le risque, même si les nouveaux produits présentent effectivement un intérêt.  Plus de résultats dans le rapport final.

En Égypte, les fonds pour startsups et éco-entrepreneurs sont normalement recueillis localement et les investisseurs principaux sont souvent des entrepreneurs égyptiens qui souhaitent aider de jeunes startups égyptiennes à se développer. Veuillez lire le rapport final.

Même si la Tunisie dispose d’un grand nombre de banques, il existe encore très peu d'opportunités pour les PME et les startups. Les banques sont souvent peu enclin à prendre des risques et les financements semblent être un processus lent et bureaucratique qui exige un haut niveau de garantie/ (ou) un grand nombre de garanties en place. Pendant la mission, seules quelques initiatives développées par des institutions bancaires non-commerciales concernant l'Économie Verte ont été détectées et les entrepreneurs ne semblent pas en être conscients. Vérifiez les rapports finaux montrant les principales conclusions.

Le Liban dispose d'un « écosystème » financier sophistiqué et bien développé, particulièrement si nous le comparons à d'autres pays de sa région. Cependant, cet écosystème financier reste très axé sur le secteur des TIC. Le pays propose un très grand nombre de banques et son secteur bancaire affiche un excédent de liquidité qui devrait potentiellement permettre au secteur privé d'accéder facilement à un capital. Cependant l'accès au financement pour des startups et des PME en phase de démarrage (y compris des startups vertes) semble être un problème pour plusieurs raisons, principalement liées aux modèles commerciaux difficiles à évaluer et à un manque de critères harmonisés pour le faire. Le rapport final du Liban disponible icí

En Jordanie, l'accès au financement reste encore un combat et deux défis se posent actuellement entre les entrepreneurs verts innovants et le financement:

  • Une connaissance limitée de l'innovation verte au niveau local, tant au niveau communautaire qu' institutionnel, réduit les options de financement pour ces entreprises. Actuellement en Jordanie, l'énergie renouvelable est le seul secteur d'économie verte qui se révèle viable pour les investisseurs.
  • La valeur du marché de «l'innovation verte» n'est pas encore reconnue par les Jordaniens, ce qui fait qu'il est difficile pour les entrepreneurs verts de prouver l'accès au marché lorsqu'ils s'adressent aux acteurs financiers. Plus d'information dans le rapport final ici.

Le manque de financement disponible pour les start-ups reste également important en Palestine, où très peu de compréhension des projets écologiques et écologiques était évidente parmi les banquiers et les employés des institutions financières. En fait, ces intuitions et le gouvernement ont très peu soutenu ces projets. En outre, les Green Switchers sont également confrontés à des problèmes législatifs, de sensibilisation et d'incitation selon le rapport final rédigé après notre enquête.(rapport disponible uniquement en anglais pour le moment)